Un bilan lourd pour une telle puissance ...
La Nouvelle Orléans en octobre 2001.
La Nouvelle Orléans en août 2005, après le passage de Katrina.Comme pour toute catastrophe de cette ampleur, le bilan des victimes est donné à titre indicatifs, les chiffres étant des estimations certainement inexactes.
Bilan du jeudi 22 septembre 2005 :
* Au moins 141 500 sinistrés restent hébergés dans des centres et des foyers d'accueil mis en place dans 18 Etats et à Washington?
* Plus d'un million de Louisianais pourraient avoir été déplacés par la catastrophe.
* Plus de 200 050 foyers pourraient être relogés par les pouvoirs publics durant près de cinq ans.
Quelques semaines après la catastrophe; les derniers bilans, bien provisoires, font été d'un miliers de morts, dont plus de la moitié à La Nouvelle Orléans. Une chose est sûre : il faudra des mois de gros travaux pour espérer un retour à la normale, entre le pompage des eaux, le nettoyage des rues, la remise en état des voies de communication, la réparation des digues et des maisons, etc. Certains quartiers périphériques devront même être rasés.
Le Vieux Carré à miraculeusement été épargné par les inondations, et les dégâts y sont finalement limités. La cathédrale Saint Louis a tenu bon, et les vieilles artères historiques ont été rouvertes rapidement aux résidents et aux commerçants? En revanche, il est peu probable que les fameuses boîtes de jazz de Bourbon Street ne reprennent pleinement leur activité avant 2006. Quant aux nombreux musées de la ville, la plupart n’ont «été que peu endommagés et leur ouverture au public devrait s’effectuer après d’éventuels travaux de réparation.
Malgré l’ampleur de la tragédie, la vie reprend progressivement son cours et les habitants entendent bien rendre La Nouvelle Orléans l’atmosphère de fête qui en a fait sa renommée.
Origines éthniques des victimes et les conséquences sociales :
Les statistiques officielles ont montré que si la majorité des victimes étaient noires, la communauté blanche a plus souffert proportionnellement que la communauté afro-américaine.
Au 1er mars 2006, 1293 corps avaient été retrouvés par le deépartement de la santé de Louisiane et sur les 853 victimes rendues a leurs familles à cette date, on dénombrait 421 corps d'Afro-américais, soit 53% du total, moins de 1% d'asiatiques, environ 39% de Blancs, 2% d'Hispaniques, moins de 1 % d'Amérindiens et environ 5 % d'inconnus.
Dans les quartiers blancs, les supermarchés ont été ouverts aux gens par solidarité. Dans les quartiers noirs, on a mis des gardes pour les empecher de rentrer. Le but ne serait donc pas de faire revenir les gens en reconstruisant La Nouvelle-Orléans, mais d'en faire une ville blanche et lucrative. En effet, des investisseurs recherchent partout les propriétaires des maisons détruites qu'ils rachètent pour 10 000 dollars. Katrina est la plus grande opération de spoliation de tous les temps.
Pour beaucoup de victimes de Katrina, l'origine des difficultés logistiques autour de cette catastrophe est étroitement liée à la discrimination raciale.
Au 1er mars 2006, 1293 corps avaient été retrouvés par le deépartement de la santé de Louisiane et sur les 853 victimes rendues a leurs familles à cette date, on dénombrait 421 corps d'Afro-américais, soit 53% du total, moins de 1% d'asiatiques, environ 39% de Blancs, 2% d'Hispaniques, moins de 1 % d'Amérindiens et environ 5 % d'inconnus.
Dans les quartiers blancs, les supermarchés ont été ouverts aux gens par solidarité. Dans les quartiers noirs, on a mis des gardes pour les empecher de rentrer. Le but ne serait donc pas de faire revenir les gens en reconstruisant La Nouvelle-Orléans, mais d'en faire une ville blanche et lucrative. En effet, des investisseurs recherchent partout les propriétaires des maisons détruites qu'ils rachètent pour 10 000 dollars. Katrina est la plus grande opération de spoliation de tous les temps.
Pour beaucoup de victimes de Katrina, l'origine des difficultés logistiques autour de cette catastrophe est étroitement liée à la discrimination raciale.