Conclusion ...

Publié le par Pauline, Alice et Celia



    Le 29 Aout 2005 vers 11 heures l'ouragan Katrina atteignait les côtes américaines; c'est l'un des ouragans les plus puissants à avoir frappé a région. L'ouragan de catégories 5 va détruire des centaines de vies et jetter des centaines de milliers d'individus dans l'errence. Katrina est la plus couteuse catastrophe naturelle de l'histoire des Etats-Unis. Ce drame révelera à un pays sidéré, toute une partie de sa poppulation sans ressources. Un véritable quart monde sorti de la lumiere. Il mettra aussi en lumière l'impréparation de l'etat fédérale qui ne consentira que tardivement a accepté l'aide humanitaire de pays étrangers. La réponse tardive des autorités se traduira par l'anarchie et le chaos obligeant le déploiement d'hommes armés.

Une lutte à finir :

    En réalité, même si toutes ces critiques apparaissent fondées, le problème essentiel est ailleurs. Il semble en effet évident que même le réseau de digues le plus sophistiqué, même les digues les plus élevées ne sauraient arrêter les forces de la nature telles qu’elles se manifestent lorsque les crues exceptionnelles du Mississipi et la frappe des ouragans se conjuguent pour assaillir le delta. La preuve est faite que plus le Grand Fleuve est endigué, que plus on continuera à le contraindre à aller déposer ses eaux et ses limons fertilisants loin dans le golfe, plus le delta et sa fonction de zone tampon dépériront. Comme si cela ne suffisait pas, les changements climatiques, dont on sait qu’ils sont largement attribuables à l’augmentation de la production des gaz à effet de serre et qu’ils contribueraient sans doute à la multiplication et à l’intensification des ouragans, ont aussi pour effet de contribuer au réchauffement et donc à l’expansion des eaux des mers. Dans le cas de celles du Golfe du Mexique, cela signifie que, d’année en année leur niveau moyen s’élève alors même que le delta se retire et que La Nouvelle-Orléans s’enfonce. Pourtant, les plans actuellement envisagés par l’administration américaine et par l’USACE (United States Army Corps of Engineers) consistent seulement à réparer l’actuel réseau des digues du delta – les travaux sont d’ailleurs très avancés -  mais aussi à le consolider et à l’étendre. Ce n’est plus seulement à La Nouvelle-Orléans qui prend l’allure d’une forteresse mais la majeure partie du delta que l’on cherche à protéger des inondations autant que des cyclones.
    A vrai dire, ce n’est pas seulement le delta que l’on cherche à protéger, ni sa population. Les enjeux du delta dépassent largement ceux de son modeste territoire de quelques 75 000 km² et de ses 2.2 millions d’habitants. Ni cela ni les enjeux écologiques de l’un des milieux humides les plus riches au monde ne comptent suffisamment pas devant ceux, considérables, que représentent l’agriculture et l’industrie, non pas tant celles qui ont leurs assises dans le delta, mais celles qui en ont besoin, dans tout le bassin du Mississipi, d’un fleuve calme, subjugué, endigué, dompté. Dans ce contexte, il semble bien que les chances de survie du delta naturel soient minces, tout comme apparaît périlleux l’avenir de La Nouvelle-Orléans, dont la population n’est protégée de la destruction que par une fragile zone de marécages.




Diaporama sur les ravages du cyclone Katrina.



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